OEUVRES
BIOGRAPHIE
Diplômée de l’école supérieure des beaux-arts de Genève
Enseigne les arts visuels au Collège Claparède
Son travail
Julie Brand appartient à cette jeune génération d’artiste qui n’en finit pas de renouveler l’univers du rêve et des images. Diplômée de l’Esba de Genève depuis 2003, elle poursuit avec pertinence une pratique artistique jubilatoire, inhérente à ses actes et à son histoire.
Elle dessine, coud, ramasse, entasse, collectionne, et invente des formes, mêmes des rites, des mondes ambivalents.
Inlassablement, elle affronte durement ou caresse avec douceur les mêmes obsessions : des êtres enfants, des êtres fantômes, des corps fragmentés, des animaux anthropomorphes, des végétations généreuses… Elle explore ainsi le labyrinthe de l’existence et de la chair. Julie Brand se raconte la fable, l’interroge, la traverse…Par le dessin, le fil, le collage, le calque, la tâche et le volume, elle élargit ainsi le cercle des hypothèses.
Les lents arpenteurs
Dessiner devient comme une oscillation entre ce que nous ne sommes pas encore devenus et ce que nous sommes profondément : des êtres de carrefours.
Dessiner des géographies offertes, des désobéissances spatiales. Dessiner des cartes, puisque nous sommes perdus…puis se recueillir pour continuer à cartographier le silence, l’espace possible des possibles. Et…lentement laisser venir sur le blanc du papier, l’espace des songes et la nébuleuse des voeux qui les précède. La cartographie, comme une poésie, est une mise à distance du monde afin de mieux le parcourir.
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Au hasard des oiseaux….
Entre conjurations et sortilèges
Il y a de tout dans notre bûcher Des pommes de pin des sarments Mais aussi des fleurs plus fortes que l’eau De la boue et de la rosée
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Par la force des choses…Autour des dessins novembre 2009-février 2010
Les choses sont composées de ce qu’elles sont et de l’imaginaire qui les accompagne.
Qu’est-ce qu’un être humain ?
C’est du biologique et de la légende.
C’est de la chair et c’est de l’imaginaire.
Il y a des choses plus vraies que d’autres, certes,
mais la réalité est une chose qui se situe aussi dans la tête.
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Dans ma cabane sous terre…Alice, les morts et les vivants…
Il y a un tissage à faire avec les morts, c’est un immense travail.
Non un travail d’oubli, de séparation, mais de rappel. Ce n’est pas un se rappeler, mais appeler,évoquer : renouer sans cesse, tendre l’attention. Lever les morts. Les prendre dans nos bras, leur parler, il faut être primitif.
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Lieux d’exposition
GENEVE – CAROUGE – EVIAN