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 A entendre : chronique de Martine Beguin Radio Suisse Romande espace 2
• A lire: article de Laurence Chauvy, LE TEMPS

Aperçu des oeuvres exposées

Accrochage à la galerie

Islay, mon amour

Islay n’est pas une île comme les autres; elle les condense toutes. Celle qu’on appelle la reine des Hébrides trône entre l’Irlande, l’Ecosse et l’imagination.
Après le Japon, New York ou l’Islande, Islay offre à Olivier Saudan un nouveau terrain, de nouvelles limites.
Mais pourquoi cette fascination du peintre pour les îles?
Comme ces éponges rejetées par la mer qui reprennent vie dès qu’on les replonge dans leur élément, Olivier Saudan s’anime quand il arrive près d’une côte, à la fin d’une route, d’un continent. De ces bouts du monde, il ramène des paysages inédits, comme les explorateurs rapportaient de leurs voyages des métaux précieux et inconnus.
Parce que l’isolement rapproche, ses expériences insulaires il les partage avec des amis. Cette fois, c’est l’écrivain Antonio Albanese qui l’a rejoint, s’est imprégné des couleurs, des odeurs et des goûts, des paysages et de la peinture.
Pour couronner une collaboration de dix ans, Véronique Philippe accueille à la Galerie Ligne treize une nouvelle exposition, accompagnée d’un livre d’artiste, à la manière de ces cartes postales adressées à une aventure trop brève, pour dire qu’on s’est aimé: Islay mon amour.

Antonio Albanese
Lire « Islay mon amour » d’Antonio Albanese