A lire, le texte de Laurence Chauvy (Le Temps)
Accrochage à la galerie
Barbara Puthomme – Les oeuvres exposées
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Alexandre Hollan – Les oeuvres exposées
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KOHTISUORA – Vertical
Des histoires et des écritures d’arbres, c’est de cela dont il est question dans l’exposition qui réunit les œuvres de Barbara Puthomme et d’Alexandre Hollan.
Des arbres, il y en a toujours dans les œuvres d’Alexandre Hollan, le grand chêne d’Aniane, le grand chêne de Viols-le-fort, les grands chênes verts du Mas Navas, le grand chêne du val perdu…
Si le chêne de Flagey est vu aujourd’hui comme un autoportrait de Courbet, pour Alexandre Hollan, il s’agit d’autre chose, il ne cherche pas vraiment à décrire ou portraiturer tous ces arbres, il cherche plutôt, à travers eux à trouver la force, le mouvement qui des branches se transmet à son bras et sa main qui vient ensuite caresser, glisser ou frotter le papier pour donner vie à des voiles, des frémissements, des halos, des écritures parfois. Il traque le réel jusqu’à l’épure, pour en livrer juste des signes, comme un nouvel alphabet qui se donne à lire en séquences dans des léporellos, « livres accordéons » qui se déploient à la verticale. Du mouvement découlent des séquences dont la fluidité n’est jamais remise en cause.
Lire l’intégralité du texte d’Alexandre Rolla