Alexandre HOLLAN

OEUVRES

BIOGRAPHIE

Alexandre Hollan - © Illes Sarkanttyu

Né à Budapest en 1933, Alexandre Hollan quitte son pays natal lors du soulèvement de 1956 et s’installe définitivement à Paris.

Son travail

Depuis les années 70, il consacre son œuvre à deux motifs exclusifs : les arbres et les natures mortes, qu’il préfère nommer « vies silencieuses ». Il partage alors son travail entre ces vies silencieuses, à Paris, et les arbres qu’il peint en été́ depuis son mas de Gignac, dans le Languedoc.

Cette double thématique, empreinte de douceur, puise ainsi son inspiration dans le calme et la lenteur. Hollan tente par un travail de concentration profonde « d’atteindre un invisible », formule ainsi Yves Bonnefoy qui lui a consacré plusieurs textes. La structure de son trait renvoie à l’énergie souterraine et aérienne de la plante tandis que la couleur retranscrit les « vibrations » de la lumière. Sa quête méditative joue un rôle permanent dans sa recherche de la forme vraie, du motif absolu. Dans ces œuvres à l’acrylique noir ou coloré, ou dans ses fusains, l’équilibre entre le vide et la touche ou le trait témoigne d’une patience et d’une souplesse impalpable de l’artiste.

Peu spectaculaire, l’art intime et la recherche patiente de Hollan ont mis longtemps à̀ trouver la place qui leur revient. Aujourd’hui son audience est imposante, relayée désormais aussi par des institutions comme le Musée Jenisch (2001), le Musée Morandi (2011) le Musée des Beaux-Arts de Budapest (2011 et 2021), le Musée Fabre de Montpellier (2012 et 2018), la fondation Planque (Musée Granet 2017) et bien d’autres encore.

Collections

  • Centre National d’Art et Culture Georges Pompidou, Paris
  • Musée d’Art Contemporain, Chamalières
  • Musées de Maubeuge, de Clamecy, d’Evreux, de Sens
  • Bibliothèque Nationale de Paris
  • Bibliothèques d’Auxerre, de Tours et de Tourcoing
  • Museum der Modernen Kunst, Sprengel Museum, Hannovre, Allemagne
  • Leopold Hoesch Museum, Düren, Allemagne
  • Kunsthaus, Zürich, Suisse
  • Musée Villa dei Cedri, Bellinzona, Suisse
  • Musée Jenisch, Vevey, Suisse
  • Musée des Beaux-Arts, Budapest, Hongrie
  • Musée de Szentendre, Hongrie
  • Széchenyi Könyvtar, Budapest, Hongrie
  • Fondation J. & S. Planque, Lausanne, Suisse
  • Pinacothèque, Musée de Kiscell, Budapest, Hongrie
  • Fond d’Art Contemporain, Genève, Suisse
  • Mezzanine Fondation, Lichtenstein
  • Musée Fabre, Montpellier
  • Musée du Hiéron, Paray-le-Monial Musée d’Art Contemporain, Chamalières

Bibliographie

  • 2021, Alexandre Hollan, Le visible invisible, Szémüvészeti Muzèum-Magyar Nemzeti Galéria,Budapest
  • 2016, Alexandre Hollan : Trente années de réflexions, 1985-2015 de Yves Bonnefoy et Jérôme Thélot, Editions atelier contemporain
  • 2014, Alexandre Hollan, monographie, Editions de Corlevour
  • 2012, Alexandre Hollan, Je suis ce que je vois – notes sur la peinture et le dessin, 2006- 2011, Cognac, Le Temps qu’il fait
  • 2012, L’expérience de voir, Domaine National du Château de Chambord, Somogy Éditions
  • 2008, Cahier d’Alexandre Hollan, Bordeaux, William Blake & Co
  • 2006, Alexandre Hollan, Je suis ce que je vois – notes sur la peinture et le dessin, 1997- 2005, Cognac, Le Temps qu’il fait
  • 2003, Yves Bonnefoy, Alexandre Hollan L’arbre au-delà des images, Bordeaux, William Blake & Co
  • 1997, Alexandre Hollan Je suis ce que je vois – notes sur la peinture et le dessin, 1975-96, Cognac, Le Temps qu’il fait
  • 1995, Yves Bonnefoy La journée d’Alexandre Hollan, Le temps

Le dialogue du peintre avec des poètes tels Jacques Ancet, Philippe Jaccottet, Claude Louis-Combet, Luis Mizon, Salah Stétié, Pierre-Alain Tâche, Jong N.Woo, Louise Warren… a donné lieu à plus de quarante publications de livres d’art et livres d’artistes qu’il fait.

Presse

Lire l’article « Alexandre HOLLAN, donner corps à l’invisible » (La gazette de Drouot, 11 mars 2021, par Stéphanie Pioda)

Lire l’article d’Alexandre Rolla