Esther FAYANT

OEUVRES

BIOGRAPHIE

Auto-portrait d'Esther FAYANT

Née en 1978.
Vit et travaille à Genève.
Diplômée de l’Ecole supérieure de la photographie de Vevey.

Son travail

Kaléidoscope est une histoire qui ne se termine pas, une histoire qui poursuit sa route aux hasards du temps et de l’instant éphémère. La montagne au loin, les bateaux, le bord du lac, celui de Genève, une plage à Rio, une chambre vide à Cuba, des portraits dans l’intimité d’un appartement…Parcelles de paysages ou lueurs d’intimité, ce sont des traces du quotidien, une écriture du souvenir, de la spontanéité , de l’éphémère.
Ces photographies sont comme des morceaux qui se combinent en une infinité d’image aux multiples fragments et couleurs.

«A travers des portraits, des intérieurs, des paysages et des objets, Esther Fayant nous livre des fragments de son univers intimiste et une vision du quotidien, où la spontanéité de l’émotion ne le cède en rien à la sensibilité et la douceur extrêmes. Cette dualité se retrouve dans tous ses travaux photographiques mais exprimée de diverses manières.

Elle apparaît en filigrane derrière les postures figées mais animées par la caresse de la vie qui nous oblige à traverser le miroir – réalité ou imaginaire ? – Elle jaillit de ces chambres vides qui donnent l’impression que les déserteurs sont derrière la porte – absence ou présence ? – ou encore de ces chiens allongés sur le pavé, dont on ne sait si ils dorment paisiblement ou si , faméliques, ils n’ont plus la force de se lever.

C’est par le reflet de la lumière, l’utilisation des flous, le contraste entre la violence des couleurs primaires, et la douceur des pastels qu’Esther Fayant traduit les sensations, les émotions et les sentiments.
Si les travaux sont parfois le jeu subtil du réel et de la fiction, ils nous entraînent aussi dans sa quête d’un sens de l’humain, à travers des instants de vie, des morceaux de vécu qui nous disent que, si le temps s’écoule irrémédiablement, le souvenir est une richesse et une source de poésie, parce qu’il demeure intact au fond de nous. Tout se transforme ou disparaît, seule reste la mosaïque des images qui sillonnent notre route.»
Catherine Savitchii

Fragments

« …Ce matin à la lumière du jour, je regarde ces photos. Accumulation de fragments photographiques; morceaux d’une seconde, d’une demi-seconde, assemblés sous forme de planche contact réinventée. On est aussi bien dehors que dedans. On est aussi bien ici qu’ailleurs. Tilcara, Humahuaca, l’île verte. Un carnet de route…un carnet d’instants, j’aimerais penser. Moments de quotidien suspendu. Le silence d’un lieu, sa solitude, sa lumière. Regarder. La pluie sur une vitre. La douceur du soleil. Les feuilles qui tombent. En fin de compte rien. Photographier le rien. Photographier ces instants fragiles et éphémères. L’ombre d’un arbre. Les tulipes qui se fanent. Les feuilles qui remplissent une baignoire. Le moment de s’éloigner. Un chemin qui suggère…gauche, droite. Ces plans rapprochés, de par mon vieux Rolleiflex. Sa magie car rien n’est précis ni complètement maîtrisable. Le hasard a encore sa chance. »
Esther Fayant

La montagne de l’âme

La montagne, au loin, les bateaux, les bords du lac, celui de Genève, une plage à Rio ou Cuba. Parcelles de paysages ou parcelles d’un paysage, ces morceaux de terre viennent rythmer les récitsd’Esther Fayant. S’agit-il, comme pour Dominique Gonzales-Foerster, de reconstituer une vue à partir de toutes celles glanées le long des routes, au fil des voyages ou d’élargir à l’infini sa vision du monde?
Lire suite (texte d’Alexandre ROLLA).

LIEUX D’EXPOSITIONS

GENEVE – VEVEY – MULHOUSE

PRIX

2003 – 1er prix, Artsensus, Profil femme et Baume & Mercier